Réforme des retraites : emploi des seniors, pénibilité... Gabriel Attal évoque de possibles "améliorations"

Publié le 31 janvier 2023 à 21h35, mis à jour le 6 février 2023 à 10h29

Source : TF1 Info

La seconde journée de mobilisation contre la réforme des retraites est d'une ampleur supérieure à la précédente.
Au soir de manifestations dans toute la France, Gabriel Attal était l'invité du 20H de TF1.
Le ministre délégué chargé des Comptes publics a évoqué de possibles concessions dans le projet.

Un des principaux défenseurs du projet de réforme des retraites du gouvernement, le ministre délégué chargé des Comptes publics, était l'invité de Gilles Bouleau au soir de la journée de mobilisation du 31 janvier. Alors que les manifestations ont été d'une ampleur supérieure à celles de la précédente journée du 19 janvier, Gabriel Attal a maintenu l'essentiel du projet, tout en prenant acte de "l'inquiétude des Français", et en évoquant de possibles "améliorations" sur certains points.

"Protéger les classes moyennes"

Pour l'ancien porte-parole du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, les manifestations et le mouvement de grève traduisent "une forme d'attachement à notre système de retraites", et une certaine "inquiétude des Français". Il a cependant répété, comme le Président et la Première ministre la veille, que la réforme était "nécessaire" pour sauver le système et continuer de "payer les pensions de retraite dans les années à venir"

Pour Gabriel Attal, la réforme phare du second quinquennat Macron vise avant tout à "protéger les classes moyennes, qui se lèvent le matin pour aller travailler". "Leur patrimoine", a-t-il expliqué, "c'est la pension dont ils pourront bénéficier une fois à la retraite, c'est pour eux qu'on agit, pour ne pas avoir à baisser ces pensions".

Des "améliorations" du projet envisagées

4 Français sur 10 partiront bien avant 64 ans
Gabriel Attal

Gabriel Attal a également rappelé que des concessions avaient déjà été faites à l'issue des discussions avec les partenaires sociaux, comme le départ à 64 ans (d'abord envisagé à 65 ans), l'élargissement des critères de pénibilité, ou la revalorisation des pensions pour les personnes déjà à la retraite. Il a aussi expliqué que 4 Français sur 10 pourront en fait partir "bien avant 64 ans"

S'agissant des femmes, que l'opposition, mais aussi le ministre Franck Riester, estiment lésées par la réforme, Gabriel Attal s'est inscrit en faux. Défendant ce point de la réforme, comme le demandait la veille Elisabeth Borne au bureau exécutif du parti présidentiel, Gabriel Attal a soutenu que les femmes partiraient "en moyenne plus tard que les hommes" avec le nouveau régime, contre l'inverse actuellement.


La rédaction de TF1info

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